Articles
1 files
L'exil, c'est l'absence. L'absence en creux. Ce « pays où l'on n'arrive jamais » (titre d'un roman d'André Dhôtel ) et que l'on porte en soi. C'est comme ces empreintes de pied du Bouddha, sculptées en creux dans la pierre des temples à Angkor ou à Ceylan. Une marque, une trace indélébile qui suggère et porte en soi une histoire qui nous dépasse et nous habite.
"Depuis un moment, écrit Rithy Panh, l'exil n'est plus ailleurs, il est là à l'intérieur de moi. Est-ce une forme de traumatisme ou une forme de survie ? Décidément, je n'aime pas le mot « traumatisme ». Rupture, bannissement et renaissance. C'est ma vie. Je suis un exilé. C'est ma force et ma douleur. Je suis de nulle part et de partout. Je suis destiné à l'errance... « L'exil est une longue insomnie. »
Première projection à Cannes le 13 mai 2016, lors de deux séances spéciales à 13 h et 17 h 30.
Le film "Exil" s'est vu attribuer une aide à la production de 20 000 euros lors de la première commission audiovisuelle 2016 du Fonds Image de la Francophonie.
2 files