Jean-Paul Wabotaï est né à Kinshasa (Congo RDC) en 1964. Dès ses 8 ans, il fait partie de la chorale Chem Chem Yetu où il apprend le chant et la danse traditionnelle.

A 16 ans, il décide de confronter sa culture au reste du monde et parcourt le continent africain. Au terme de deux années riches en rencontres, on le retrouve en France, à Paris. C'est alors que Jean-Paul Wabotaï développe le chant et la danse avec les ballets africains : Elima et Lisanga de Mushi Mayé, puis réalise la chorégraphie du vidéo clip de Ray Lema, intitulé "Nangadef" et travaille en collaboration avec So Kalméry.

En 1992, il intègre le groupe d'Angélique Kidjo qui effectue un tour du monde via l'Australie. A la fin de cette tournée, Jean-Paul décide de retourner dans ce pays et sort son premier album a cappella "Happy Birthday to you"chez MDS-Australie. En 1994, dans un duo avec Kate Cébérano "Children of the World", qui regroupe tous les grands chanteurs australiens au profit de "The Salvation Army".

En 1996, son deuxième album "No Frontier" voit le jour toujours chez MDS-Australie dans lequel sa voix et son corps deviennent instruments de musique. L'Australie est conquise. Il apparaît en tête d'affiche des grands festivals, travaille avec les musiciens australiens les plus recherchés. Il est incontestablement le maître de ce jeu qui n'appartient qu'à lui : seul en scène, il fait chanter, danser, rire et pleurer un public sous le charme. Un talent singulier.

En 1997 à Melbourne, Jean-Paul remet en main propre à Michaël Jackson son CD "No Frontier" sur lequel il reprend une version de "Billy Jean" entièrement a capella. Il sera surnommé "La Voix d'Or d'Afrique" par la presse australienne. Ce rythme d'origine africaine, plus particulièrement de son Pygmée et Mongo, communique une énergie positive et apporte une joie de vivre. Jean-Paul appartient à la catégorie des Bobby Mc Ferrin ou Zap Mama.

En 1998, son retour à Paris lui fait changer de route, il composera des chants sacrés et collabore avec Jacques Bouniard pour les arrangements et Marc Mir, chef d'orchestre de "Résonances", puis interprète ses chants sacrés avec plusieurs chorales en France et en Australie.

Noël 2000, Jean-Paul retourne après vingt années d'absence, à Kinshasa... et revient avec l'aide de l'association qu'il a créée à Paris : "Art'Fusion", avec un nouveau projet grâce auquel il a pu distribuer des repas et des sacs de riz à des enfants et des familles démunies de son quartier. En 2001, avec des adolescents du 19ème arrondissement de Paris, Jean-Paul met au point un projet "Jacques Prévert en Rap". Les jeunes chantent 19 textes de Jacques Prévert en rap et a capella. En 2002, il est nommé directeur musical chorégraphique et metteur en scène à "l'Institut de Gospel" de Barcelone (Espagne).

En 2003, sortie de l'album "Enfants du Congo-Enfants du Monde" pour la lutte contre le paludisme.Toujours avec l'aide de son association Artfusion, il s'engage à représenter la RD Congo au Forum Barcelona 2004. Il prend part également à une série de conférences en Amérique, en France et en Espagne. En Septembre, il partagera une grande conférence pour les enfants du Congo avec Audrey Kitagawa, secrétaire de Koffi Annan. Il est ensuite nommé conseillé culturel pour le Volontariat National de la République Démocratique du Congo.

Enfin, Jean-Paul n'est pas seulement musicien, danseur et chorégraphe mais il est aussi peintre. Sa rencontre avec les Aborigènes du nord de l'Australie l'a profondément touché. A partir de 1996, Jean-Paul réalise des toiles, à base de collage, en utilisant des matériaux bruts et des pierres précieuses. Il se laisse guider par sa culture afro-aborigène : le Boom Art est né. Il peint également, en 1998, un tableau sur la Coupe du Monde en hommage à l'équipe de France, avant que celle-ci ne devienne championne du Monde (www.myspace.com/coupedumonde98).