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Arte-Dominicana

Monica Passos

Monica Passos
Chanteur/euse
Pays principal concerné : Rubrique : Musique

Mônica Passos, originaire de Sao Paulo, s'installe à Paris en 1980, elle est chanteuse, auteur compositeur et met sa voix au service de l'improvisation entre le jazz et la musique brésilienne. Elle s'est produit depuis dans d'illustres festivals de jazz avec un répertoire composé de morceaux d'Egberto Gismonti, Hermeto Pascoal, Milton Nascimento et Caetano Veloso.
Son album "Banzo" est un voyage minimaliste dans la diversité des rythmes brésiliens.
Gérard Tourtrol, France Culture,
Emission "Un poco agitato" (extrait)
Mai 2003
Mônica Passos en quelques dates/
1956 Naissance de Mônica Passos à Sao Paulo, Brésil.
1980 Mônica rencontre la France.
1981 Festival de jazz d'Antibes en première partie de Chick Corea.
1985 Mônica reprend le théâtre avec Augusto Boal, fondateur du théâtre de l'Opprimé. Festival du Théâtre de l'"Amérique (Montréal-Québec) et concerts en Finlande, Belgique et Italie.
1988 Prix Piaf pour le spectacle "Dama de paus" présenté au Sentier des Halles.
1989 Sortie de l'album "Dama de paus".
1992 Café de la Danse et tournée européenne.
1993 Spectacle et sortie de l'album "Casamento". Album primé au palmarès des "100 Meilleurs disques de l'année" du journal Le Monde.
1994/1995 Rencontre avec la troupe du Théâtre Oz de Nancy, court-métrage de Gary "Esquisse d'une rencontre".
1995/1998 Tournée européenne et nord-américaine.
1997 Création de la Caravane avec Oz : "Les chiens aboient et la caravane Passos" (album sortie chez Universal) Spectacle présenté au Cabaret Sauvage, Paris (39 représentations)
2000/2001 Création du spectacle "Banzo" à La Comedia, Paris.
2001 Prolongation du spectacle "Banzo" au Cabaret Sauvage.
2002 Festival d'Uzeste ; invitée de M. Portal et B. Lubat à la Fête de l'Humanité.
2003 La Maroquinerie, Paris - Sortie du disque "Banzo". Festivals de jazz ; Festival Rawafid à Casablanca, Maroc ; Opéra du Caire, Egypte ; Captation ARTE, Fiesta des Suds, Marseille ; 19 et 20 décembre invitée d'Aldo Romano au Duc des Lombards, Paris.
2004 Nombreux festivals et tournée en cours dans toute la France : concert Festival Chorus des hauts de Seine, Cahors, Festival Musicalies en Sologne, Festival Soleils Bleus à St Herblain, Jazz à Porquerolles, Millau Jazz Festival, Festival Tissé Métisse à Nantes, .

EXTRAITS DE PRESSE
"C'est tout simplement une des plus belles voix d'aujourd'hui." Jazz Magazine
"Brésilienne, exubérante, railleuse, Mônica Passos joue des atouts de sa voix ample, forte, et d'une élégance artistique naturelle. Comédienne exigeante, la chanteuse emplume les mélodies les plus sévères, dégage Milton Nascimento de ses timidités, brise la glace au premier octave franchi et en finit avec les clichés brésiliens. Elle est une des artistes du monde installés à Paris les plus originales." Le Monde
"Mônica Passos est de ces êtres perpétuellement à l'écoute des pulsations de l'univers. Lucide, généreuse, elle porte son Brésil comme une flamme, le chante comme un cri, le murmure comme un sortilège ? Totalement inclassable, son tour de chant est une surprise permanente, un plaisir d'humour et de musique." Le Journal du Dimanche
"Passant du grave au facétieux sans transition, retournant nos émotions d'un revers de registre, dans des enchaînements surréalistes fulgurants." Libération
"Elle possède l'insolence exubérante et provocante des vamps felliniennes mais, derrière cette façade haute en couleur se dissimule une chanteuse aux étonnantes possibilités vocales. Brésilienne, Mônica Passos se nourrit depuis son enfance de toutes les musiques qui font chanter les rues de son Sao Paulo natal. Elle se réclame à la fois du Sergent Pepper des Beatles, de la Bossa Nova, de Janis Joplin et d'Ella Fitzgerald. D'une curiosité artistique sans limites, elle trouve dans le mouvement de la world music les épices nouvelles qui pimentent sa musique et font qu'elle ne ressemble à aucune autre." ELLE
"Dès le premier morceau, le public a été conquis, emporté par le pouvoir mystérieux et envoûtant de cette voix qui enveloppe, caresse, interpelle. Elle joue de tout, Mônica. Graves, aigus, vibrations. Elle a la voix d'une cantatrice classique, d'une blues-woman, d'une imitation comique, d'une ventriloque ou celle, pure, claire, d'une chanteuse de berceuses. Elle peut tout se permettre." Le Pays
"Vamp ou mutine, insolente ou tragique, les qualifiants ne manquent pas pour décrire Mônica Passos, cette brésilienne qui semble sortir tout droit d'un film de Fellini. Côté vocal, son registre tout à fait étonnant lui permet de sombrer dans le blues le plus déchirant, de swinguer sur des rythmes de bossa nova ou même de reproduire tous les bruits de la forêt tropicale. Un véritable ouragan qui entraîne dans son sillage toute la folie du Brésil." Le Figaro
"Trop libre pour être embrigadée dans quelque catégorie que ce soit, cette chanteuse encanaille le riche patrimoine de son pays, le Brésil, avec le rock, le jazz. Sur scène, elle dénonce qui la choque avec fermeté, mais aussi truculence et humour. Tendre et ensoleillée, elle entonne également, à merveille, la Bossa Nova. Voyage total avec cette nomade lumineuse du chant." L'Humanité
"Une véritable tornade dotée d'une voix d'or dont elle joue sans fausse pudeur pour émouvoir ou secouer de rire." France- Soir
EXTRAITS DE PRESSE de l'album "Banzo",
"voyage minimaliste dans la diversité des rythmes brésiliens"
"Sous la délicatesse des arrangements de Jean-Philippe Crespin, la pétulante Mônica Passos se fait douceur. (.) Qu'elle s'approprie les chansons des grands compositeurs (Veloso, Gil, Buarque, Nascimento, .) ou qu'elle délivre ses propres poèmes, elle les parfume de sa tendre sensualité épicée. Ni complètement bossa, ni totalement nova ou samba, Banzo est personnel et attachant. Ce disque devrait hisser Mônica Passos bien au-delà de sa réputation d'attraction exotique. Et l'imposer comme une artiste de premier ordre." Mondomix, Mai 2003
"Accompagnée d'un trio acoustique approprié, Marcelo Né et Jean-Philippe Crespin aux guitares et Edmundo Carneiro aux percussions, Mônica Passos dévoile et assume ses passions et une douce et mélodique tonalité aux effluves bossanovesques. Banzo est un bel album sincère et intimiste, dénué d'artifice, qui reflète dans son répertoire la singulière personnalité de son interprète." Infos Brésil, Mai 2003
"Cette femme est un tempérament qui marque, fort, exubérant, d'une intense vitalité. C'est également une chanteuse d'une infinie douceur, douée d'une voix capable de traverser cinq octaves, de réinventer les bruits jaillis de la forêt tropicale. Mônica Passos est une grande chanteuse, hélas pas reconnue à sa juste valeur. Ce nouveau disque a le charme d'une source claire et fraîche découverte par hasard au détour d'un sentier. La chanteuse vagabonde dans son Brésil qu'elle n'a au fond jamais quitté, même si elle vit en France depuis 1980." Patrick Labesse, World N°1, Eté 2003
"Le Banzo qui donne son titre à l'album de Mônica Passos envahissait le cour des esclaves lorsque, emmenés en captivité pour le Nouveau Monde, ils sautaient par-dessus bord des navires dans un élan de désespoir. Le banzo a à voir avec la saudade, cette mélancolie teintée de regret et de joie typiquement lusophone. Pour l'interpréter il faut l'avoir éprouvée, traînée avec soi, mais il faut aussi l'avoir faite sienne pour renvoyer celui qui l'écoute à sa propre sensibilité. Mônica Passos sait manier sa voix et ses sentiments à un point tel que ses chansons vous envahissent totalement. (.) Mais sa maîtrise de la langue portugaise comme de la langue française l'autorise à composer avec l'aide du guitariste Jean-Philippe Crespin des bijoux comme "Filhote" ou "Même pas mal". Ce disque, son quatrième, mérite une écoute attentive des subtilités vocales de la chanteuse, dont le parti pris de production possède un petit côté désuet et décalé." Sandrine Texeido, Vibrations Juin 2003
"Le dictionnaire est mon livre favori. Comme beaucoup de personnes concernées par les mots, je l'emporterai naturellement dans mes bagages pour l'île déserte, avec un Bill Evans, un Sinatra, deux ou trois Bach, et quelque obscur miniaturiste du début XXème.
Et puis j'hésiterai ; je viens de recevoir le dernier Mônica Passos. Je l'ai écouté, avec la mémoire des concerts passés. Cette satanée mémoire qui transforme nos oreilles en guetteurs mélancoliques, à l'affût d'un frisson déjà vécu, d'un accord dont on sent venir la résolution. D'une note. Parfois une seule, maison sait qu'elle sera là.
Vient la voix et on ne sait plus.
Il n'y a pas de mots, vraiment, et mon pauvre dictionnaire de l'île déserte ne sert à rien : il est impuissant à dire une telle voix. Tous les qualificatifs se perdent dans cet envahissement d'humanité, se diluent dans sa tessiture, meurent de mort affective face à cet amour du beau.
Mônica Passos porte sa voix de pied en cap. Ce n'est pas rien. Elle est un puits de conscience, d'intelligence (la vrai, celle du cour, celle qui comprend) et d'empathie au monde. C'est ça : sa voix est un monde.
Elle le résume au travers de son Brésil génétique, elle le donne à vivre par l'intensité de sa présence. Ce n'est pas un rayonnement irréel, c'est un rougeoiement intérieur, comme un foyer auprès duquel on vient se réchauffer.
On dit souvent "C'est mon livre de chevet", cet ami silencieux que l'on retrouve avant l'extinction des feux. On pourra dire ici "C'est mon disque de chevet".
Alors j'ai laissé mon dictionnaire. J'ai emporté mon Mônica Passos -mon "Banzo"- et je me fais mon voyage en petit comité : elle, moi et mon île déserte. Et ses musiciens : deux guitares, quelques percussions. Cette musique-là ne peut pas avoir besoin d'autre chose."
François Lacharme.
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