Magyd cherfi
Métissage musical réussi pour ce toulousain qui joue du verbe avec talent
Parolier et chanteur de Zebda pendant quinze ans, Magyd Cherfi fait cavalier seul depuis 2004 et révèle un style unique et précieux. Sur des airs éclectiques (bossa, java, reggae, musique slave, berbère…), il pose sa voix légèrement éraillée et chante le besoin de partage, la politique internationale, la nécessité de reconnaissance de chacun... Douloureuses ou comiques, les paroles sont choisies, justes, précises ; un mélange de verve toulousaine, verlan des quartiers, subjonctif hautement maîtrisé, jeux de mots. Dans un monde où les choses vont parfois un peu trop vite, il nous apprend tout simplement à apprécier les choses
En première partie,
Imbert-Imbert,
contrebassiste polyvalent du groupe DeRien, accouche de poèmes mélodiques et de mélodies poétiques. Certains de ceux-ci parlent du mal de vivre, certaines de celles-là au contraire chantent la vie à pleines mains.
Sa tendresse, fragile, souriante, à fleur d'archet, est aussi grosse et lourde à porter que sa contrebasse
7/5/3,50€